Scolaris Content Display Scolaris Content Display

Antagonistes des opiacés avec sédation minimale pour le sevrage des opiacés

Esta versión no es la más reciente

Abstract

disponible en

Contexte

Le sevrage géré est une étape nécessaire avant un traitement non médicamenteux ou comme point final d'un traitement de substitution à long terme.

Objectifs

Évaluer l'efficacité des antagonistes des opiacés en combinaison avec une sédation minimale pour gérer le sevrage des opiacés.

Stratégie de recherche documentaire

Nous avons effectué des recherches dans le registre Cochrane des essais contrôlés (The Cochrane Library, numéro 3, 2008), MEDLINE (de janvier 1966 à juillet 2008), EMBASE (de janvier 1985 à la semaine 31 de 2008), PsycINFO (de 1967 au 7 août 2008) et dans les listes bibliographiques des articles.

Critères de sélection

Les études contrôlées portant sur des interventions impliquant l'usage d'antagonistes des opiacés en combinaison avec une sédation minimale pour gérer le sevrage chez les participants dépendants aux opiacés comparé à d'autres approches ou à des posologies d'antagonistes des opiacés différentes.

Recueil et analyse des données

Un auteur a évalué les études à inclure et a procédé à l'extraction des données. Les décisions d'inclusion et le processus global ont été confirmés par une consultation entre l'ensemble des auteurs.

Résultats principaux

Neuf études (6 essais contrôlés randomisés), portant sur 837 participants, remplissaient les critères d'inclusion dans la revue.

Les preuves sont de faible qualité, mais suggèrent que le sevrage induit par les antagonistes des opiacés en combinaison avec un agoniste adrénergique est plus intense que le sevrage géré avec la clonidine ou la lofexidine seules, tandis que la gravité générale est plus faible. Un délire peut survenir après la première dose d'antagoniste des opiacés, en particulier à fortes doses (> 25 mg de naltréxone).

Dans certains cas, le sevrage induit par les antagonistes peut être associé à des taux d'achèvement du traitement significativement supérieurs comparé au sevrage géré principalement avec des agonistes adrénergiques. Cependant, ce résultat n'a pas été produit de manière systématique et le degré de bénéfice est extrêmement imprécis.

Conclusions des auteurs

L'usage d'antagonistes des opiacés combiné aux agonistes alpha2‐adrénergiques est une approche possible de la gestion du sevrage des opiacés. Cependant, on ignore si cette approche réduit la durée du sevrage ou facilite le passage au traitement à la naltréxone dans une plus grande mesure que le sevrage géré principalement avec un agoniste adrénergique.

Une surveillance et un soutien importants sont souhaitables pendant plusieurs heures après l'administration d'antagonistes des opiacés en raison de la possibilité de vomissements, de diarrhées et de délire.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer l'efficacité relative des posologies d'antagonistes, ainsi que les variables influençant la gravité du sevrage, les effets indésirables, la posologie d'antagonistes la plus efficace et les approches qui pourraient augmenter le maintien dans le traitement d'entretien ultérieur à la naltréxone.

PICO

Population
Intervention
Comparison
Outcome

El uso y la enseñanza del modelo PICO están muy extendidos en el ámbito de la atención sanitaria basada en la evidencia para formular preguntas y estrategias de búsqueda y para caracterizar estudios o metanálisis clínicos. PICO son las siglas en inglés de cuatro posibles componentes de una pregunta de investigación: paciente, población o problema; intervención; comparación; desenlace (outcome).

Para saber más sobre el uso del modelo PICO, puede consultar el Manual Cochrane.

Plain language summary

disponible en

Il est possible d'utiliser des antagonistes des opiacés avec une sédation minimale pour gérer le sevrage des opiacés, mais la valeur de cette approche est inconnue.

Les antagonistes des opiacés induisent un sevrage en déplaçant les opiacés de leurs récepteurs. Les agonistes adrénergiques, qui agissent par des mécanismes non opioïdes, peuvent réduire les symptômes de sevrage induits par les antagonistes. L'usage de ces substances en combinaison est une approche possible de la gestion du sevrage des opiacés, mais les preuves de l'efficacité de cette approche sont de faible qualité ce qui laisse des incertitudes concernant sa valeur.