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Antidepressants for pain management in rheumatoid arthritis

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Abstract

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Background

Pain management is a high priority for patients with rheumatoid arthritis (RA). Antidepressants are sometimes used as adjuvant agents to enhance pain relief, help with sleep and reduce depression. Such antidepressants include tricyclic antidepressants (TCAs), monoamine oxidase inhibitors (MAOIs), selective serotonin reuptake inhibitors (SSRIs), selective serotonin noradrenaline reuptake inhibitors (SNRIs) and norepinephrine reuptake inhibitors (NRIs). However, the prescription of antidepressants in this population remains controversial because of conflicting scientific evidence.

Objectives

The aim of this review was to determine the efficacy and safety of antidepressants in pain management in patients with RA.

Search methods

We performed a computer assisted search of the Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL) (The Cochrane Library 2010, 4th quarter); MEDLINE (1950 to November Week 1, 2010); EMBASE (2010 Week 44); and PsycINFO (1806 to November Week 2, 2010). We also searched the 2008‐2009 American College of Rheumatology (ACR) and European League Against Rheumatism (EULAR) abstracts and performed a handsearch of reference lists of articles.

Selection criteria

We included randomised controlled trials (RCTs) which compared an antidepressant therapy to another therapy (active or placebo, including non‐pharmacological therapies) in adult patients with RA who had at least one clinically relevant outcome measure. Outcomes of interest were pain, adverse effects, function, sleep, depression and quality of life.

Data collection and analysis

Two blinded review authors independently extracted data and assessed the risk of bias in the trials. We conducted meta‐analyses to examine the efficacy of antidepressants on pain, depression and function, as well as their safety.

Main results

We included eight RCTs (652 participants) in this review. All trials evaluated TCAs and two trials evaluated a SSRI as a comparator. Seven of the eight trials had high risk of bias. There was insufficient data for a number needed to treat for an additional beneficial outcome (NNTB) to be calculated for the primary outcome measure of pain. The qualitative analyses found no evidence of an effect of antidepressants on pain intensity or depression in the short‐term (less than one week), and conflicting evidence of a medium‐ (one to six weeks) or long‐term (more than six weeks) benefit. There were significantly more minor adverse events in patients receiving TCAs compared with those receiving a placebo (risk ratio (RR) 2.27, 95% confidence interval (CI) 1.17 to 4.42), but there was no significant increase in withdrawals due to an adverse event (RR 1.09, 95% CI 0.49 to 2.42).

Authors' conclusions

There is currently insufficient evidence to support the routine prescription of antidepressants as analgesics in patients with RA as no reliable conclusions about their efficacy can be drawn from eight placebo RCTs. The use of these agents may be associated with adverse events which are generally mild and do not lead to cessation of treatment. More high quality trials are needed in this area.

Résumé simplifié

Antidépresseurs pour la gestion de la douleur de l'arthrite rhumatoïde

Ce résumé d’une revue Cochrane présente les connaissances tirées de nos recherches concernant les effets des antidépresseurs sur la douleur chez des patients souffrant d’arthrite rhumatoïde (AR)..

Cette revue démontre que chez les patients souffrant d’AR :

Les effets des antidépresseurs sur la douleur ou l’état fonctionnel sont incertains en raison de preuves insuffisantes.

Nous n’avons pas trouvé d’essai relatif à l’évaluation des effets des antidépresseurs sur la qualité de vie.

Nous n’avons pas trouvé d’essai relatif à l’évaluation des effets des antidépresseurs sur le sommeil.

Les effets des antidépresseurs sur l’humeur sont incertains en raison de preuves insuffisantes.

Nous n’avons pas d’information précise sur les effets secondaires et les complications; plus particulièrement sur des effets secondaires rares mais graves. Parmi les effets secondaires possible figurent : un état de fatigue ou nauséeux, des maux de tête, une vision trouble, une bouche sèche, des troubles sexuels, des vertiges ou des constipations.

Les cas de complications rares se manifestent par une augmentation des pensées suicidaires, une inflammation hépatique ou une baisse du nombre de globules blancs. 

Définition de l’AR et rôle des antidépresseurs

Lorsque vous souffrez d’une AR, votre système immunitaire, qui normalement combat les infections, attaque vos articulations. Ces dernières gonflent, se raidissent et deviennent douloureuses. Les petites articulations de vos mains et de vos pieds sont généralement les premières touchées. Il n'existe à l’heure actuelle aucun remède pour soigner les AR, les traitements visent donc à soulager la douleur et la raideur, mais aussi à améliorer votre capacité à vous déplacer.

Les antidépresseurs peuvent être utilisés pour traiter la dépression et faciliter le sommeil, certaines personnes pensent également qu’ils peuvent atténuer la douleur en agissant sur le système nerveux à l’origine de la douleur, ce qui est controversé. Il existe de nombreux antidépresseurs dont les effets diffèrent. En cas d’échec de simples mesures de la douleur, les médecins peuvent prescrire des antidépresseurs afin d’atténuer la douleur, faciliter le sommeil ou réduire l’état dépressif. Toutefois, il est difficile d’affirmer que les antidépresseurs atténuent la douleur dans ce groupe de patients ou que l’atténuation de la douleur est liée à une amélioration du sommeil et de l’humeur. Actuellement, les médecins ne disposent que de preuves scientifiques contradictoires, ce qui donne lieu à des pratiques variées.

Meilleure estimation des conséquences liées à la prise d’antidépresseurs par des patients souffrant d’AR

Nombre total des effets secondaires :

Plus de 27 patients sur 100 ont souffert d’effets indésirables jusqu'à 12 semaines suivant la prise d’un antidépresseur (différence absolue 27 %);

Sur 100 patients ayant pris des antidépresseurs, 59 ont souffert d’effets indésirables ; et

Sur 100 patients ayant pris un placebo, 32 ont souffert d’effets indésirables.